Robert Kilwardby as "scientific grammarian"

Mary Sirridge

pp. 7-28

La grammaire, au XIIIe siècle, cherche à se constituer en dispipline scientifique selon le modèle aristotélicien. Ce modèle doit cependant être redéfini pour s'adapter aux contraintes imposées par la spécificité de son objet. Robert Kilwardby est un des auteurs qui oeuvra dans ce sens. En admettant que la scientificité soit une notion relative et graduée, il peut expliquer que la grammaire, dont l'objet n'est pas du domaine du nécessaire, puisse être considérée comme une science inférieure. En acceptant qu'il y ait une certaine connaissance du singulier, par abstraction de la forme, il résout la difficulté provenant de ce que la grammaire s 'occupe principalement de types d'expression et d'exemples. En privilégiant l'aspect universel et abstrait du langage au détriment de son aspect matériel et concret il répond à l'exigence d'universalité de l'objet

Publication details

Full citation:

Sirridge, M. (1988). Robert Kilwardby as "scientific grammarian". Histoire Épistémologie Langage 10 (1), pp. 7-28.

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